Charte éditoriale du site "à l'école du possible"
Qu’est-ce que « à l’école du possible » ?
Webzine indépendant, collaboratif, interactif, « à l’école du possible » traite de l’actualité locale voire régionale, nationale ou internationale, de culture, de politique, de médias et multimédias.
« à l’école du possible » peut également s’éloigner de l’actualité pour traiter des sujets de fond, qu’ils soient culturels ou sociétaux.
« à l’école du possible » fonctionne sans publicité ni subvention, avec des contributeurs bénévoles, et fera simplement appel aux dons de chacun pour contribuer au financement des moyens techniques indispensables. Malgré ses moyens limités, « à l’école du possible » s’impose une qualité éditoriale au dessus des exigences habituelles d’Internet.
Par qui est-il réalisé ?
« à l’école du possible » est édité par des citoyens souhaitant se servir d’un des droits les plus précieux : la liberté d’expression, placés sous l’autorité d’un comité éditorial.
Comité éditorial
Alain Giffard – Concepteur du projet informatique de la TGB, chargé de mission Education nationale. Paris
Alain Liegeon – Professeur de philosophie et d’histoire des arts. Paris
Alain Prochiantz – Professeur au collège de France, chaire « processus morphogénétiques ».
Bernard Maris – Économiste, intervenant à France Inter, rédacteur en chef adjoint de Charlie Hebdo. Paris.
Bruno Gallarati – Chef de projet développement durable. Essonne
Chantal Gigant – Fleurs et jardins. Lot
Claire Branger – Cadre socio-économique. Essonne
Danièle Rousseau – Chef d'entreprise, Présidente fondatrice du réseau international Dirigeantes, consultante auprès de l'OCDE et de l'OIE, créatrice et directrice de Tremplin dirigeants. Val d’Oise.
Danièle Rozenfeld-Katz – Maîtresse de conférences en sciences économiques et sociales, psychanalyste. Seine Saint Denis
David Gobert – Cinéaste, conseil en politique. Seine Saint Denis.
Ezechiel Saad Tobis – Docteur es ignorance. Chercheur en sémiologie chinoise et Yi King. Consultant. Paris/Barcelone
Goshia Stradomska – Psychologue. Strasbourg
Guy Benoit – Psychiatre honoraire des hôpitaux, Vaucluse
Ivana Isailovic – Étudiante en master de droit. Paris
Jean Eric Aubert – Expert international en politique d'innovation
Jean Louis Lesquins – Ancien élève de l’E.N.A., philosophe, avocat. Hauts de Seine
Jean Unbekandt – Médecin. Strasbourg.
Jean-Pierre Lepri – Cercle de réflexion pour une éducation authentique, Expert-Consultant UNESCO.
Jessy Delage – Eutoniste, anthropologue. Fondatrice de l'école française d'eutonie Gerda Alexander. Paris
Manon Vigoureux – Étudiante en mathématiques. Paris
Micha J. Perry – Expert de l’histoire juive au Moyen-âge. UCLA.Los Angeles
Monique Gruas – Psychologue, cadre formation auprès d’une institution s’occupant de travailleurs sociaux. Yvelines.
Nicolas Bersihand – Éditeur. Madrid.
Patrick Deferrières – Artiste de l'habitat et de l'âme. Marseille.
Paule Perez – Psychanalyste, philosophe, essayiste. Paris
Pierre Jouannet – Médecin à l'hôpital Cochin, professeur à l'université René Descartes. Paris
Robin Foot – Sociologue à l’université Paris Est. Seine Saint Denis.
Steve Torrance – Research fellow in cognitive sciences. Sussex
Thierry Gaudin – Ingénieur général des mines, Président de Prospective 2100, expert auprès de la commission européenne. Oise
Vladimir Gjonaj – Ex-directeur de cabinet du ministre de la culture en Albanie, accompagne sa femme ambassadrice à l’UNESCO.
Rédacteurs déclarés
Jean Christophe Sabroux – CEA, Climat
BenjaminSisqueille – Théâtre
Équipe d’encadrement
Carole Ades – Professeur d’anglais.
Jean Hugues Dobois ✝ ✡ – Consultant en stratégie d’innovation et multimedia
Antoine Valabregue – Professeur de mathématiques.
Ont contribué à la mise en place des contenus
Fred Beaumord, Claudia Carlisky, Vladimir Gjonaj, Vincent Hossein
A qui s’adresse « à l’école du possible » ?
Il s’adresse à toutes les personnes qui s’intéressent de près ou de loin à la vie de la cité au sens le plus large, ainsi qu’à ceux qui souhaitent réfléchir et débattre sur des sujets de portée planétaire.
Comment peut-on participer au site « à l’école du possible » ?
Outre la possibilité de consulter le site, il est possible d’y participer de différentes façons :
- Réagir à chaque article, en y apportant ses remarques.
- Écrire des articles ou brèves. On devient alors rédacteur du site. Il suffit d’un faire la demande au comité éditorial au moyen de la page « contact ». Afin de permettre aux lecteurs de comprendre au mieux les propos de l’auteur, nous invitons les postulants à décrire précisément leurs activités et engagements publics, éventuellement politiques ou associatifs. . En cas de doute sur un éventuel conflit d’intérêt, le comité éditorial pourra refuser la publication de l’article si l’auteur n’a pas décrit assez précisément ses activités et engagements.
- Être membre du comité éditorial : Participer à la vie du site en procédant à des relectures d’articles avant et après publication, en apportant des remarques, avis ou corrections sur les forums privés de « A l’école du possible ». Toutes les remarques ou discussions concernant un article ou une brève et réalisées sur l’interface privée de l’école du possible doivent rester privées.
- Être administrateur du site.
Cela s’adresse à des rédacteurs expérimentés et motivés. Les administrateurs doivent entre autre procéder à la relecture des articles avant publication, veiller à ce que ceux-ci respectent la présente charte éditoriale, modérer le cas échéant les messages ou articles en relation avec leurs auteurs, réaliser la communication avec les différents acteurs internes (rédacteurs ou lecteurs), veiller au bon fonctionnement technique et à l’animation du site, être force de proposition pour ses évolutions.
Quelles règles doit respecter un article sur « à l’école du possible » ?
Sur la forme il doit comporter au minimum :
- un titre explicite, qui décrit bien le sujet de l’article et qui ne soit pas trop long (moins de 150 signes espaces compris)
- une synthèse sur le sujet et le contexte de l’article
- un corps d’article. Il doit être aéré, organisé en paragraphes courts, disposer d’intertitres, utiliser les liens hypertextes ou les notes de bas de page quand c’est approprié
- le tout doit être écrit en français en respectant les règles habituellement admises en typographie française.
Sur le fond, l’article doit entrer dans une des catégories fixées par la politique éditoriale, selon deux axes :
- l’axe thématique : idées, société, humanités, science, individu
- l’axe temporel : enjeux (passé), connaissances (présent), possible en actes (futur)
Si des informations incluses dans l’article ont été reprises dans d’autres publications, l’auteur doit citer ses sources. Tout article comportant des attaques personnelles, des propos non vérifiables, obscènes, publicitaires, racistes ou antisémites sera retiré du site.
De manière générale, les devoirs édictés dans la Déclaration des Devoirs et des Droits des Journalistes doivent être respectés par les rédacteurs. Ces devoirs essentiels des rédacteurs dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :
- Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître ;
- Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
- Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents ;
- Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;
- S’obliger à respecter la vie privée des personnes ;
- Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;
- Ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;
- S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;
- Ne jamais confondre la fonction de rédacteur avec celle du publicitaire ou du propagandiste ;
- Refuser toute pression
Responsabilité et droits d’auteur
Chaque rédacteur est responsable de ses propos et n’engage en rien l’opinion des autres rédacteurs ou administrateurs de l’école du possible. Sauf mention contraire, les articles sont la propriété exclusive de leurs auteurs.
Droit de réponse
Tout lecteur s’estimant victime d’une fausse information dans un article ou une brève peut demander un droit de réponse dans les mêmes conditions. Il appartient alors aux administrateurs du site d’évaluer si ce droit de réponse est légitime ou non. On rappelle ici que tous les lecteurs peuvent utiliser le forum afin de répondre aux auteurs d’articles.
Les messages des forums
Tous comme les articles, les messages comportant des attaques personnelles, des propos obscènes, publicitaires, racistes ou antisémites seront supprimés par les administrateurs. Les messages trop longs ou hors sujets seront également supprimés. Les auteurs des messages ayant renseigné le champ email du formulaire seront informés par les administrateurs de la raison de la suppression de leur message. De manière générale, il est demandé aux lecteurs-contributeurs de respecter la netiquette et de rester cordiaux en toutes circonstances afin d’éviter du travail inutile aux administrateurs.
Si comme lecteur, vous trouvez un message dont vous jugez qu’il devrait être supprimé, informez-en la rédaction du site.
Internet et droit
Sur internet, vous n’êtes pas anonyme. Des moyens techniques permettent de rattacher des identifiants techniques – adresse IP – à des personnes dans le cadre d’actions judiciaires. Sur internet, le droit français s’applique dans son intégralité à l’ensemble des citoyens résidents en France.
Informatique et Liberté
L’école du possible est un site géré par des particuliers. Dans ce cadre, il n’est pas déclaré à la CNIL qui dispense les sites personnels de déclaration. Les lecteurs sont informés que les informations personnelles, du type adresse email ou nom (pseudo) qu’ils peuvent saisir lors de l’envoi d’un message, sont optionnelles. Les données collectées lors de la navigation sur l’école du possible sont des données techniques anonymes exploitées uniquement à des fins statistiques. Les rédacteurs dûment identifiés ont un accès permanent à leurs données personnelles, qu’ils peuvent modifier eux-mêmes à tout moment.
Quelle technologie utilise « à l’école du possible »?
Le site est développé autour du moteur zenBuyer, innovation exclusive de la société française Abaque Inside.
En refondant l’ergonomie et la technologie sous-jacente, Zenbuyer vise à réduire considérablement le temps d’accès à l’information sur Internet, afin de :
- Remplacer autant que possible le clic par la « navigation de surface » qui révèle l’information au simple survol de la souris
- Offrir un moteur qui élimine les recherches infructueuses et donne ses réponses en une fraction de seconde
- Classer les informations dans une base de données spécifique assez fine pour calibrer le volume des informations présentées aux capacités de discernement des êtres humains
- Permettre la mise à jour des informations dans le site lui-même, avec une interface beaucoup plus simple et intuitive que les gestionnaires de contenu habituels
La qualité de votre expérience utilisateur repose principalement sur cette technologie, applicable à tout site quel que soit son contenu, matériel ou immatériel. N’hésitez pas à en informer votre entourage professionnel.
article > Idées (utopie) > Possible en Actes
Principes fondamentaux à instaurer pour que l'Ecologie politique soit plus crédible.
Valabregue Antoine — 20-Mar-11
Voici quelques pistes pour mieux crédibiliser l’écologie politique. Pistes qui s’appuient sur une perception du monde en phase avec l’analyse prospective faite par Thierry Gaudin, dans la lignée de Gaston Berger à l’origine de la prospective moderne.
Les grandes évolutions de nos sociétés dont nous allons relever quelques traits saillants rendent impérieuses l’invention de nouvelles façons de faire de la politique, ne serait-ce que par le fait que la ville d’aujourd’hui n’a rien à voir avec la ville d’hier.
La ville est éclatée, le local est éclaté, les familles sont éclatées. (On n’a jamais eu autant besoin de vraie chaleur humaine et on a Facebook). Les oligarchies règnent en s’imaginant éternelles.
Lorsqu’à Athis Mons, par exemple, on met en place des conseils européens pour débattre des questions de la ville, on est dans le » sujet », lorsque dans une AG parisienne d’EELV défilent les mêmes habitués ne parvenant pas à se nourrir des richesses de la salle, on est » à côté de la plaque.
Une véritable écologie politique prône des attitudes justes.
Bref regard sur le champ du spectacle.
Deux types de batailles émancipatrices ont structuré les mentalités et les partis à partir du 19 siècle.
- Celles, autour de la rareté et de l’insuffisance de la distribution des richesses.
- Celles, plus symboliques autour de l’émergence de nouveaux désirs : laïcité, abolition de la peine de mort, droit à la jouissance, à l’intime,…) ; déclinaisons de ce que ma mère appelait « le droit de vivre autrement ».
Elles se sont inscrites dans deux idéaux cousins : la croyance en la capacité de maîtriser la nature et sa vie.
Elles se sont déployées en engendrant des organisations pyramidales, l’usage des rapports de force, des pratiques maffieuses et des groupes d’influence.
- Les réseaux mafieux qui n’ont guère changé depuis des décades. L’armement, les drogues, les multinationales, les groupes céréaliers, les groupes pharmaceutiques…Ils sont prêts à tout pour maintenir leur hégémonie. On ne peut guère les quitter sans y laisser des plumes. Ils engendrent la peur.
- Les réseaux d’influence qui, normalement, tentent de développer la conscience et sont parfois aussi ambivalents et involontairement les promoteurs de la peur ou de l’inconscience comme les médias et Internet, les religions, les amicales des grandes écoles, les engagés de tous poils
Sans oublier touts ceux qui ne sont pas dans le film : les blasés ou indifférents et « Les laissés pour compte » qui comprennent les trop faibles psychiquement, ou concrètement ou intellectuellement.
D’une façon assez générale, les réseaux d’influence ont construit les infrastructures et les groupes maffieux récupèrent la monnaie, les laissés pour compte trinquent.
Tout ce déploiement s’est fait simultanément à une revendication de droits depuis la Révolution française
Droits bien avancés, mais bien entendus pas encore appliqués dans tous les domaines (cfs les difficultés à se loger, à manger, à « trouver » du boulot et à se former qu’ont encore beaucoup de gens). (Un des droits emblématiques est celui du RME, il suppose qu’il y a suffisamment de richesses produites pour que personne ne soit sur le carreau-ou de l'instituer à l'aide de monnaies locales et:ou complémentaires ) De plus, avec la redistribution des richesses entre les pays émergents et les pays les plus riches, Le RME risque
d’avoir des applications difficiles. Et n’oublions pas non plus qu’une fois un droit inscrit, il faut du temps pour l’application il n’y a qu’à voir comment le droit opposable au logement a du mal à s’inscrire dans les faits, pour ne pas citer la loi SRU).
Néanmoins, même au niveau des droits, les batailles ne concernent plus seulement le manque, mais la profusion : par exemple, tout le monde est sujet au matraquage de l’info. De nouveaux types de droits devraient émerger. Comme « le droit opposable du citoyen aux omissions, distorsions et généralisations abusives des médias –sous des formes à définir.
Il faut donc continuer à être vigilant, mais le rôle des écologistes est plus ample, puisque nous introduisons la notion de devoirs, d’efforts et de responsabilité. Car nous savons que ce ne sont pas des droits qui vont supprimer toutes les formes de pollution, matérielle, psychique et conceptuelles.
Nous devons encourager des attitudes d’autodiscipline, des postures prenant en compte le caractère fini de notre planète et le plaisir de vivre un court passage
comme celles de la sobriété heureuse de Pierre Rahbi, comme celles sur le don et le contre don, en promouvant des formes concrètes de solidarité comme le service civique obligatoire…
Le troisième facteur essentiel à prendre en considération est la modification profonde de nos visions du monde suite à des évolutions en un siècle, comme l’humanité n’en a sans doute jamais connu.
Evolutions qui affectent le travail, la famille, les communications, le rapport au certain.
Faisons un zoom sur le travail
Tout le monde sait que le paysage a changé depuis les années 70 où la grande bourgeoisie de droite (et de gauche) a joué le capital financier et l’expatriation de l’industrie, pour une part par grande peur de la généralisation de l’autonomisation du type LIP des usines. Tout en prenant le contrôle des médias, et du terrorisme (cf. livre de Sanguinetti).
Simultanément les formes de travail ont évolué.
Depuis Reich, ministre de Clinton, les activités sont regardées autrement.
Il semble important de distinguer
- les activités de proximités manuelles qui ne seront concurrencées que par des robots à terme (ne les sous-estimons pas, les robots kiné arrivent sur le marché dans la décade) couture, restauration, coiffure, marchés frais, agriculture, transformations des produits frais, bâtiment, transports, énergie- pour une grande part),…
- les activités de régulation de l’espace public ou personnel (police, juges, assistants sociaux, …
- les activités de formation, d’instruction, d’aide et d’éducation, coachs sportifs ou autres, musées, services aux personnes âgées…
Tout le reste peut-être fait dans n’importe pays du monde, non seulement la fabrication mais aussi la recherche.
Faisons un zoom sur les évolutions majeures
Parmi les points clés qui modifient notre façon de sentir, penser et faire :
- La relativisation de l’écrit, avec l’irruption du multimédia
- Le sentiment de no future
- La relativisation des frontières entre le réel et le virtuel avec le développement de la simulation simultanée et avec la raréfaction des paysans et artisans.
- La difficulté de distinguer le vivant du viral
- La prise de conscience du caractère irréductible de l’inconnaissable avec Goëdel, de la prégnance de l’incertitude avec la théorie du chaos.
- La remise en question par les « nomades » des sédentaires.
- La montée en puissance, on va dire des énergies Yin sur les énergies Yang pour indiquer à la fois la place essentielle des femmes et l’irruption du débat sur les genders.
- La profusion quasi gratuite de l’information.
- Le caractère limité des ressources naturelles (contrebalancé, il est vrai par la croyance à la capacité de l’homme à inventer de nouvelles sources illimitées).
- La conscience de l’ambivalence homo-demens homo-sapiens.
- L’irruption des nanos-mondes (dont les règles n’ont rien à voir avec les forces et autres concepts qui ont inspiré fortement le monde politique (Engels parlait de « parallélogramme des forces » pour faire l’analyse des classes).
Ce qui caractérise ces évolutions c’est qu’elles ne laissent guère de place à des réponses du genre faut traiter cela par des « droits » et des obligations, encore moins de simples indignations.
Et c’est précisément pour cela que l’écologie politique a de l’avenir.
A condition, à condition qu’elle mette en place concrètement des formes de prise de décisions et d’actions plus efficientes. Formes articluées plus des constructions que sur des peurs.
Formes qui ne peuvent être articulés que par l’écoute, la bienveillance, et le pouvoir créateur autour de quelques principes structurants fondamentaux :
1. Considérer en toute choses le passé, le présent et le futur
2. Distinguer le court du moyen et du long terme.
3. Se poser sans cesse les questions de « qu’est ce qui est opportun de traiter maintenant, comment, avec quels alliés et à quel rythme ?«
4. Respecter la diversité des positions en posant partout quand c’est possible les trois questions fondamentales :« sur quoi est-on en accord, sur quoi est-on en désaccord et comment traiter les désaccords ?»
5. Vérifier que sur tout sujet on a bien pris en compte les dimensions pratiques-mesurables ; sensibles – qualitatives et conceptuelles-incluant et excluant.
6. Repérer dans quelle phase d’un processus une problématique se situe : phase d’expérimentation, phase de généralisation, phase de réajustements, phase de conception.
7. Identifier le maillon faible- pour faire évoluer une situation (et non le point médiatiquement en vogue).
8. Prendre le temps d’éliminer les causalités bidons et faire de véritables choix.
9. Veiller à ce que tout le monde s’implique et s’exprime.
10. Proposer des calendriers annuels thématiques permettant à un maximum de gens qui ont des multi activités de participer.
Toute critique de fond bienvenue
antoine.valabregue@gmail.com